Les défis écologiques du parachutisme

Catégorie : Le Parachutisme Posté le
Photo avion pilatus

Comment rendre le parachutisme plus éco-responsable ? C’est LA grande question que se posent les entreprises de saut en tandem. Car si nous sommes conscients de notre impact écologique, nous ne sommes pas fatalistes pour autant. En attendant les bio-carburants, nous actionnons tous les leviers possibles, afin de restreindre notre empreinte…à notre échelle !

Quel est l’impact écologique du parachutisme ?

Commençons par un état des lieux. Notre discipline utilise des avions, et donc du carburant : environ 6 litres par personne, et donc 12 par tandem. C’est cette consommation de carburant qui pèse le plus lourd dans notre bilan carbone.

Notre activité reste bien moins intense que celle des compagnies aériennes, puisque nous travaillons exclusivement les week-end d’avril à novembre, sur des distances réduites.
En attendant le développement des avions à hydrogène ou à bio-carburant, nous cherchons des solutions dès maintenant. Cela passe par :

  • Le choix d’avions moins gourmands en combustible
  • La mise en place d’actions éco-responsables tout au long de la chaine

 

Des actions concrètes pour réduire notre impact

Un avion moins énergivore

Nous avons investi dans un nouvel avion à turbine ce qui nous permet de passer de 24L par tandem à 12 L par tandem. Soit un aller-retour Lyon-Grenoble en citadine pour 2 personnes. Nous observons de près l’arrivée sur le marché des avions électriques, qui pourraient s’adapter à notre activité, vu nos courtes distances de vol.

Des déplacements limités

Les émissions de CO2 sont également dues à la consommation de carburant des voitures. C’est pourquoi nous venons à votre rencontre, au plus près de chez vous. Ciel d’Aventure est présent sur près de 10 zones en Rhône-Alpes.

Nous encourageons le covoiturage. Si vous souhaitez venir en train, nous pouvons nous rendre disponible pour venir vous chercher à la gare ferroviaire la plus proche. C’est particulièrement pratique sur la zone de Roanne, pour laquelle nous avons mis en place une navette à la gare.

Moins de pollution sonore

Limiter notre impact écologique passe aussi par les réductions de nos décibels.

Moins de papier !

Ces dernières années, nous avons réduit nos impressions de plus de la moitié. Les bons cadeaux sont dématérialisés, ce qui permet de réduire la consommation de papier.
Nous n’imprimons que le strict nécessaire pour nos besoins administratifs.

Des déchets triés

Nous utilisons les systèmes de tri mis en place par les aéroclubs qui nous hébergent. Même si nous ne sommes pas responsables de la gestion des déchets, nous veillons à ce que nos clients ne laissent rien dans la nature.

Lorsque nous renouvelons nos toiles de parachute, nous confions les anciennes à des centres de recyclage ou des artistes qui se chargent de leur donner une nouvelle vie.

De la sobriété à tous les niveaux

Nous travaillons essentiellement dehors, mais nous veillons à une utilisation raisonnée du chauffage et de l’éclairage dans nos locaux administratifs.

 

Être écolo et sauter en parachute : est-ce compatible ?

Et si la réponse à cette question se trouvait dans la nuance ?
Il est clair qu’un saut en parachute aura toujours un impact, que l’on peut quantifier, et comparer à d’autres activités, comme un trajet en voiture par exemple.

Mais à votre niveau, ce saut sera une expérience que vous ne réaliserez peut-être qu’une fois dans votre vie.

Plus globalement, il faut garder à l’esprit que le parachutisme de loisir (et plus globalement l’aviation légère) représente une faible part des émissions carbone de l’aviation dans son ensemble, comparée aux longs courriers et surtout aux jets privés.

Un article de Paramag, introduit la notion « d’aéro-biodiversité », qui fait référence aux écosystèmes qui se développent autour des aérodromes et des aéroports. Ces zones inconstructibles sont précieuses : de vastes espaces verts non exploités et non habités, où la faune et la flore locales prospèrent. Ces prairies servent non seulement d’habitat à de nombreuses espèces animales et végétales, mais contribuent également à freiner l’expansion urbaine croissante des villes ou l’implantation de zones industrielles.

C’est le cas à Oyonnax où la zone de saut va fermer pour laisser place à une zone industrielle… Notons aussi que certains aérodromes utilisent une partie de leurs espaces pour générer de l’énergie solaire.

 

Concilier adrénaline et responsabilité écologique

Chez Ciel d’Aventure, nous pensons que l’on peut être engagé sur les questions écologiques tout en menant une activité de saut en parachute.

Comme beaucoup d’entreprises, nous sommes en transition. Nous aimerions utiliser des avions propres, mais il faut composer avec le réel, et faire du mieux que nous pouvons, avec les cartes que nous avons en main. Nous restons attentifs à l’évolution de la technologie pour vous offrir des sensations fortes de plus en plus responsables.

Tout n’est pas encore parfait, mais nous tentons d’améliorer nos pratiques chaque année !

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