Rencontre avec Bernard Cétier, fondateur de Ciel d’Aventure

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Depuis près de 10 ans, Bernard Cetier fait vivre Ciel d’Aventure avec passion, audace, et goût des autres ! Il revient sur son parcours, et les moments qu’il partage avec vous, au quotidien.

Bonjour Bernard, comment est née cette passion pour le parachutisme ?

Par hasard ! Au départ, c’est l’aéronautique qui me fascinait. Lors de mon service militaire, on m’a proposé de faire du parachutisme. Comme je brulais d’envie de monter à bord d’un avion, j’ai accepté… sans savoir ce qui m’attendait !

Vous vous souvenez de votre premier saut ?

Ah oui, c’était mémorable ! Nous avions eu quelques cours théoriques et puis… plus rien pendant 6 mois ! On se retrouvait tous les jeudis matin dans un hangar, les avions restaient à terre à cause de problèmes mécaniques. Et puis un jour…. Il a fallu sauter ! Je crois que j’ai eu la peur de ma vie quand la porte de l’avion s’est ouverte. La suite a été rocambolesque : mon sac de parachute s’est déchiré, j’ai failli me poser sur un avion de chasse, puis sur une clôture et je me suis fait trainer sur plus de 100 mètres …

Effectivement, quelle aventure !

Je vous rassure : le matériel a beaucoup évolué depuis les années 70 ! Et surtout, grâce à cette expérience, j’ai compris à quel point la préparation technique et psychologique était fondamentale. Aujourd’hui, c’est une phase que je ne néglige jamais avec mes clients.

Et quel a été votre parcours entre ce premier saut et les milliers qui ont suivi ?

J’ai sauté encore 5 ou 6 fois à l’armée. Ensuite, j’ai fait la connaissance d’un voisin qui pratiquait à Lyon Corbas. Il m’a proposé de venir avec lui. De fil en aiguille, je me suis inscrit à l’école de parachutisme, j’ai passé tous les niveaux, et je suis devenu formateur. J’ai même été 4 ans en équipe de France, et participé à 2 championnats du monde. Au milieu des années 80, je suis devenu président du centre de parachutisme de Lyon Corbas.

Pourquoi avez-vous monté votre propre structure ?

L’envie d’entreprendre, bien sûr, mais aussi la volonté d’ouvrir cette discipline au grand public. Mon objectif n’était pas de créer une énième école et de faire de la compétition. Je souhaitais plutôt me concentrer sur une chose : le saut en tandem occasionnel.
Je respecte énormément le milieu associatif car il m’a beaucoup appris, mais je voulais tenter autre chose ! Proposer des prestations plus carrées et professionnelles. Plus exigeantes aussi.

Combien de personnes faites-vous travailler aujourd’hui ?

Ciel d’Aventure compte 7 collaborateurs. Chaque week-end, nous mobilisons une équipe importante : 1 pilote, 2 à 3 porteurs, 1 à 2 personnes pour l’accueil et 1 plieur de parachute ! Certains sont salariés, d’autres prestataires. L’objectif est de recruter dans les années à venir.

« La majorité des sauteurs sont des actifs. Ils viennent réaliser un rêve de jeunesse »

Qui sont vos clients ? Y a-t-il un profil type ?

Pas vraiment. On compte autant d’hommes que de femmes, et de tous les âges !
Globalement, 30 à 40 % de nos clients sont des jeunes. On a beaucoup de moins de 20 ans car nous leur proposons un tarif spécial !

Souvent, il s’agit d’un cadeau pour fêter leur anniversaire, la réussite du bac ou d’un examen.
La majorité de nos clients sont des actifs. Ils viennent réaliser un rêve de jeunesse, fêter une promotion, un départ, un enterrement de vie de garçon ou de jeune fille, un anniversaire de mariage…
On compte aussi 10 % de retraités en quête de sensations fortes.

Vous parlez de jeunes, y a-t-il un âge minimal pour sauter en parachute ?

Oui, on peut sauter dès 15 ans !

Et jusqu’à quel âge ?

70 ans, rarement au-delà. L’année dernière, un monsieur de 94 ans très motivé a insisté pour tenter l’aventure. Bien sûr, c’est un cas exceptionnel ! Son médecin nous a confirmé son excellente forme physique, sans quoi nous ne l’aurions jamais laissé sauter. Après 55 ans, nous recommandons toujours un certificat médical.

« Je suis à chaque fois touché par l’émotion des gens »

Votre saut le plus marquant ?

Tous sont marquants à leur façon. Il y a des moments dont on se souvient forcément. Je me rappelle d’une jeune fille qui avait lancé des confettis en forme de cœur, en hommage à sa famille disparue. Mais globalement, je suis à chaque fois touché par l’émotion des gens, lorsqu’ils posent le pied à terre. Certains sautent de joie, pleurent, parlent beaucoup, ou rient aux éclats. C’est pour voir ça que je me lève le matin !

Quelles sont les meilleures périodes pour tenter l’aventure ?

En Rhône-Alpes, on peut sauter en parachute de la mi-mars à la mi-novembre. Généralement les gens se bousculent en juillet/aout, mais ce n’est pas forcément la meilleure saison. Il y a parfois des orages, des ciels brumeux… Alors qu’avril-mai et octobre-novembre réservent de belles surprises : temps dégagé, ciel très bleu, on profite mieux du paysage.

Et combien de temps faut-il réserver à l’avance ?

Tout dépend des spots, mais le plus tôt possible est toujours le mieux. Je vous conseille de réserver 3 semaines, 15 jours à l’avance surtout si vous venez de Lyon, via notre outil en ligne.

Merci Bernard ! Que faut-il vous souhaiter pour la suite ?

Encore beaucoup de sauts, de bonnes sensations, et des clients heureux ! Ciel d’Aventure vous réserve d’ailleurs pas mal de surprises en 2017… Restez connectés !

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